Familles : la fin du modèle unique !

Aujourd'hui, c'est la journée internationale de la famille. 

Dans mon livre "Adopter sa famille", j'en parle ainsi : "Une famille devrait être le lieu où, en apprenant à prendre soin les uns des autres, nous rendons le monde habitable, plus « familier ». C’est l’endroit où nous apprivoisons petit à petit la nature, où nous développons la culture. Grâce à la famille, le monde n’est plus menaçant, il se transforme en maison chaleureuse et accueillante. Peu importe la forme que prend cette famille là. L’essentiel n’est pas sa forme, traditionnelle ou révolutionnaire, homoparentale ou monoparentale, biologique ou par adoption, mais le fait qu’elle réponde à la complexité de cet objectif".

Car la famille est ce lieu créatif et multiforme irremplaçable pour élever les enfants et faire grandir les parents.

La famille, cette merveille autant naturelle que culturelle, peut devenir parfois - trop souvent - un enfer. Elle a alors besoin du plus grand tout social pour se réguler davantage. Le lien plus ou moins conflictuel et insécure entre la famille et les institutions pourraient remplir des bibliothèques.

Par ailleurs, des groupes de pression à la mentalité étroite et rigide peuvent vouloir s'approprier sa définition et les règles supposées la régir.

Il est temps alors de rappeler la créativité de la Nature et celle des Cultures humaines depuis l'origine des temps pour ramener ces groupes et ces individus à plus d'humilité.

Car les règles de la famille peuvent se résumer à une seule : assurer la survie de l'espèce humaine en permettant à ses enfants, les enfants de l'Homme, de vivre et de grandir.

Tout le reste est en plus.